Los Angeles entourée de remparts. Dans les rues, des mendiants, des type shootés au tref — mélange de tabac, d'opium et de verre pilé — se font tabasser par une cohorte d'androïdes armés de flingues et d'épées : la police. À la pause déjeuner, nos braves gardiens de la paix broutent l'herbe des prairies, à quatre pattes, nus comme des vers. Pendant ce temps les hommes-oiseaux chapardent tout ce qui brille pour décorer leur nids. Attention, quiconque les attrape — avec une canne à pêche, comme il se doit — pour s'emparer de leur butin est sévèrement puni : les deux mains coupées... Voilà pourquoi frère Thomas s'est enfui de son monastère : il a fauté, s'est fait pincer. Et maintenant il va découvrir le monde.
Tim Powers Né en 1952, il vit en Californie où il enseigne la littérature anglaise, dont les auteurs et les mystères imprègnent son œuvre. Mêlant avec virtuosité SF, fantastique et références historiques, ses récits picaresques haletants et nimbés d'irréel figurent au panthéon de la littérature de science-fiction, Les voies d'Anubis en tête.
« Les pêcheurs du ciel montre bien, par-delà la richesse des détails et la cohérence des personnages, ce qui constitue la puissance profonde d'œuvres aussi matures que Les voies d'Anubis ou Poker d'âmes. »