Gino Molinari, secrétaire des Nations unies, dirige le monde d’une main de fer dans un gant de velours. Ou plutôt l’inverse, car, sous ses airs de dictateur, il prend sur lui une grande partie de la souffrance du monde, au point d’en mourir, parfois. Mais peu importe, parce qu’alors on le remplace par un autre Gino Molinari venu d’un univers parallèle. Le procédé est étrange mais, dans la guerre qui oppose les Terriens aux Lilistariens, il est essentiel de maintenir l’illusion d’une gouvernance sans faille.