Quand la célèbre journaliste d'investigation Rhoda Gradwyn est admise dans la clinique privée du docteur Chandler-Powell pour faire disparaître une cicatrice qui la défigure depuis l'enfance, elle a en perspective une opération réalisée par un chirurgien reconnu, une paisible semaine de convalescence dans l'un des plus beaux manoirs du Dorset et le début d'une nouvelle vie.
Pourtant, malgré le succès de l'intervention, elle ne quittera pas Cheverell Manor vivante. Le commandant Dalgliesh et son équipe, appelés pour enquêter sur ce qui se révèle être un meurtre suivi d'une deuxième mort suspecte, se trouvent confrontés à des problèmes qui les conduiront bien au-delà de la simple recherche des coupables. Phyllis Dorothy James mène ici sa dix-septième intrigue policière avec toute l'acuité et l'inventivité dont elle a le secret : un cadre pittoresque ; des personnages bien campés et dont la psychologie occupe une place importante, avec de nombreux retours sur leur passé ; l'équipe d'enquêteurs habituelle (Adam Dalgliesh, Kate Miskin, Francis Benton-Smith) ; le tout assorti de réflexions sur la structure sociale britannique, la nature humaine, la limite floue entre culpabilité et innocence, le poids du passé sur les destinées individuelles, le rôle fatal que peuvent jouer certains médias.